Ainsi, les hommes et les femmes vus dans leur intégralité et reconnus comme un tout n’utiliseraient plus qu’une seule partie de leurs compétences mais l’ensemble de ce qui compose un être humain, et ce au service de l’entreprise.
C’est déjà ce que de nombreux groupes ont compris et mis en place. Les entreprises exponentielles de la fameuse vallée californienne en sont l’exemple :
Netflix, Salesforce, Airbnb, Facebook, Twilio,
Google, Zynga, Mindbody, Riot, Genentech...
servent au mieux les intérêts de leurs collaborateurs afin que ces derniers, dans un environnement qui suscite le bien-être, mettent leur savoir-être au service de leur savoir-faire.
Aujourd’hui, pour le maintien de son propre système, l’entreprise se doit de considérer l’ensemble des parties qui la composent dans son intégralité.
Voir les hommes et les femmes dans leur intégralité c’est en voir tous les aspects sans en omettre aucun. C’est bien sûr voir le rationnel, le raisonnement, la synthèse, la logique, l’analyse, mais aussi comprendre et accepter ce qui sert, nourrit et améliore leurs compétences. C’est voir ce qui n’est pas en surface mais bien plus profond :
émotions, ressenti, sentiments, affect...
Ces choses dont on nous a brièvement parlées mais qu’on nous a aussi très rapidement apprises à taire et à cacher.
Ces choses qui font partie de nous, qui sont nous, peuvent, si on leur prête attention, si on les regarde, si on leur accorde une écoute active, devenir des leviers de production incroyables.
La culture du bien-être au travail.
A construire des échanges sains.
A écouter et non entendre.
A considérer avec compassion.
A se servir des erreurs.
A s’ouvrir au-delà des apparences.
A ancrer la satisfaction.
A faire confiance à l’autre.
A s’affirmer avec bienveillance.
A se libérer des tensions du corps.
Le mal-être au travail.
Les perturbations du climat social.
La suffisance.
L’excès de confiance.
Les conflits.
La rupture du dialogue.
Les dommages collatéraux.
La souffrance chez l’autre.
Le trop plein.
Le vide.
Son bien-être.
Son égo.
Son empathie.
Sa sérénité.
Sa confiance.
Sa colère.
Son jugement.
Son rapport à l’autre.
Sa résistance.
Son lâcher prise.
Selon l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail, 50 % des travailleurs européens estiment que le stress est courant sur leur lieu de travail.
Plus proche de nous, l’agence Stimulus a publié dans le cadre
de son observatoire de la santé psychologique au travail
les résultats d’une analyse faite entre mi-janvier 2013 et
mi-juin 2017 portée sur 32137 salariés travaillant dans 39
entreprises de secteurs d’activité variés.
Il en résulte que 24% des ces salariés sont dans un état
d’hyper-stress. L’agence Stimulus précise dans son analyse
que :
Les taux d’hyper-stress varient selon les secteurs d’activité.
Ainsi les secteurs de « la santé humaine et des actions sociales », des « arts, spectacles et activités récréatives », des « services » et des « activités financières et d’assurance » (avec respectivement 42%, 31%, 29% et 28% de salariés en hyper-stress) apparaissent souffrir davantage du stress. A l’opposé, les secteurs des « transports et entreposage », du « commerce », de « la production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets et dépollution » et de « l’industrie manufacturière » (avec respectivement 20%, 21%, 21% et 21% d’hyperstress) connaissent moins de stress.
Les femmes sont plus touchées que les hommes (respectivement 28% et 20% de salariés en hyper-stress et 46% et 55% avec peu de stress).
Cadres et non cadres sont également touchés par l’hyper-stress (respectivement 24% et 23%), qu’ils aient ou non
des responsabilités d’encadrement.
Sur une population étudiée un peu plus réduite de 8 876 salariés issus de 17 entreprises, on note l’influence de la tranche d’âge sur le niveau de stress. Les « 40–50 ans » et les « plus de 50 ans » sont les plus touchés par le stress (avec respectivement 27% et 26% d’hyper-stress). Les « moins de 30 ans » sont moins stressés (20% d’hyper-stress). Les salariés ayant plus de 25 ans d’ancienneté dans leur poste sont plus concernés par le stress (28% d’entre eux sont en
hyper-stress) alors que ceux ayant moins de 5 ans d’ancienneté souffrent moins de stress (19% d’hyper-stress).
Pour l’INRS qui cite une source enquête Conditions de travail 2013, cet hyper-stress qui est le point de départ des risques psychosociaux apparaît dans certaines conditions de travail :
- 36% signalent avoir subi au moins un comportement
hostile dans le cadre de leur travail au cours des 12
derniers mois
- 33% disent ne pas épouser la fierté du travail bien fait
(toujours, souvent)
- 24 % craignent de perdre leur emploi.
- 47% des actifs occupés déclarent devoir (toujours, souvent)
se dépêcher.
- 31% déclarent devoir cacher leur émotions, faire
semblant d’être de bonne humeur (toujours, souvent)
- 27% disent ne pas pouvoir régler par eux-mêmes les
incidents
Mais afin d’arriver à cela et plus encore, quelques prérequis sont nécessaires. Il est fondamental de se désarmer des croyances limitantes, il est aussi vital de laisser tomber les habits de suffisance imprimés de certitudes. Bref, il faut cesser de résister, car plus il y a de résistance, plus il y a de rétention. A l’inverse, plus il y a de lâcher prise, plus il y a de diffusion...
C’est un peu comme du jardinage; si la terre est trop compacte, elle est imperméable et l’eau ne peut être drainée dans le sol. Conséquence: sécheresse et aridité tuent l’environnement.
La nature nous a fourni un terreau intérieur très fertile qu’il faut utiliser en y plantant deux graines. L’une s’appelle PERSPECTIVE et l’autre se nomme ENVIE. Si on ne les oublie pas, si l’on pense chaque jour à les nourrir, ces deux graines vont grandir, se fortifier et se multiplier, puis elles donneront des fruits.
L'aphAWaving est un protocole de développement personnel qui s’inscrit dans une démarche de Qualité de Vie au Travail. Sa pratique au quotidien est une action préventive permetant de faire face aux multiples sujets de négociation sensibles au coeur de l’entreprise.
Prévoir les risques psychosociaux c’est se donner les moyens d’agir en même temps sur plusieurs axes.
C’est bien sûr réduire l’hyper-stress dont beaucoup souffrent. Aténuer, diminuer et mieux encore éradiquer toutes formes de pénibilités qui frènent les collaborateurs et par concséquent l’entreprise. C’est aussi agir sur un axe ou plutôt une corde de sensibilité propre à l’être humain, celle de la considération. Quand cette dernière est prise en compte, on agit par extension sur l’axe performance, individuelle et collective.
Le collaborateur qui pratique l’aphAWaving se connecte où et quand il veut à ses ondes cérébrales alphA. Il peut prendre du recul, mieux voir, examiner autrement, étoffer sa palette de choix, il fait face aux problématiques sans céder à la panique, et peut prévoir à l’avance pour ne plus avoir à réagir...
Les neurosciences ont fait de grandes avancées quant à la compréhension et au fonctionnement de notre cerveau. Malgré de nombreuses découvertes, ce dernier semble encore conserver des secrets de fonctionnement qui dépassent l’entendement. L’une des certitudes scientifiques concerne le réseau de communication neuronal.
Incroyable système d’échanges d’informations, notre cerveau est parcouru en permanence d’influx électromagnétiques qui de manière rythmique s’agitent puis se calment; on appelle cela «le potentiel d’action».
Ce rythme peut être traduit à l’aide d’un électroencéphalographe ou (EEG) qui mesure en hertz (Hz),
1 Hz étant égal à une oscillation par seconde, et en microvolts l’amplitude des ondes cérébrales.
Ainsi relâchés, nous nous détachons de l’hyper connectivité extérieure pour engendrer une hyper connectivité à l’intérieur.
Cet état favorise l’emergence des pensées créatrices qui mènent aux solutions. Il permet de faire face aux problématiques sans céder à la panique. Il améliore les comportements, les rapports ainsi que les échanges.
L’aphA Waving,
c’est apprendre à reproduire cela quand on veut et où l’on veut....
De manière naturelle les ondes alphA interviennent au moment où l’esprit se trouve entre la veille et le sommeil. Il s’agit d’un signal qui annonce que le conscient va passer les commandes à l’inconscient afin d’amorcer un travail de régénération des batteries :
émotionnelles, intellectuelles et physiques.
Présent durant la rêverie, l’imagination et la visualisation, l’instant alphAintervient lorsque que le corps et la conscience sont détendus.
Pratiquer l’alphAWaving dans son quotidien pour son bien-être émotionnel,
intellectuel ainsi que pour sa performance au travail est extrêmement bénéfique, mais placé dans un cadre cela deviens PROLIFIQUE!
L’EAS-e est le cadre dans lequel s’inscrit la pratique de l’aphAWaving, c’est son «Pourquoi?», son «Comment?» son «Quand et avec Qui?», mais aussi son «Où».
C’est en résumé un modèle d’apprentissage qui permet de FACILITER l’accès au changement. Avec une meilleure cohérence, plus de cohésion, en mettant en place des échanges internes calmes et réfléchies pour des échanges externes ouverts; adaptés et compréhensibles.
L’entreprise, sa culture est ses valeurs sont un système ouvert et dynamique qui évolue en permanence car il doit s’adapter à son environnement. Le changement est une conséquence de cette dynamique adaptative.
Considérer autrement la peur c’est commencer par comprendre qu’elle n’a pas pour fonction de nuire mais à vocation à être utile.
Nous prenons ici la peur pour exemple, mais cela s’applique à toutes nos émotions, (à nos) sensations, (à nos) ressentis, (à nos) perceptions. C’est en cela que les applications ainsi que les promesses de l’EAS-e sont
plurielles mais aussi évolutives.
Le collaborateur qui doit s’adapter à l’adaptation de l’entreprise est avant tout un être humain qui dans son fort intérieur n’aime pas être sorti d’une routine confortable.
Or le changement implique du renouveau, du mouvement mais aussi de l’inconnu, donc de la peur.
L’une des promesses de l’EAS-e est de permettre à celles et ceux qui le souhaitent d’accéder à une toute autre perception de la peur.
Pouvoir sortir de sa zone de confort à tout moment grâce à la gestion de ses propres émotions. Faire perdurer son efficacité grâce à une vision globale et à du bio-feedback dans son quotidien de travail.
Voilà en quoi le cadre de l’EAS-e rend le modèle prolifique; il permet de générer du «bien-être» pour soi et pour les autres, mais plus encore il le multiplie.
Gaël Chaignon
Tel : +33 674 007 235
gaelchaignon@free.fr
Gaël Chaignon 2022